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6 août 2025
LA SANTÉ COMMUNAUTAIRE ET MONDIALE
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Mission d’éradication du VHC du Kentucky Viral Hepatitis Treatment Project
In the state of Kentucky, hepatitis C infection rates are twice the national average. The Kentucky Viral Hepatitis Treatment Project (KeY Treat) aimed to eradicate hepatitis C in marginalized groups in small communities.
L’une des façons dont le projet a permis d’améliorer l’accès au traitement contre l’hépatite C a été d’utiliser des tests de dépistage de l’ARN au plus proche des patients dans le cadre d’un essai clinique. Les chercheurs ont constaté que la plupart des programmes sur lesquels l’étude KeY Treat a été modélisée, en Australie et en Europe, utilisaient l’ARN au plus proche des patients. Cela a permis de réaliser des tests le jour même, de poser un diagnostic le jour même et de recevoir les premières doses de médicaments le jour même. Regardez pour en savoir plus :
Transcription
Jennifer Havens Ph. D.
La capacité d’accéder au traitement est actuellement entravée pour beaucoup des groupes les plus marginalisés. Dans une très petite communauté qui était très bien caractérisée d’après certaines des recherches que nous avions effectuées, il y avait des taux élevés de transmission de l’hépatite C chez les personnes qui s’injectaient des drogues, principalement les personnes qui s’injectaient des opioïdes sur ordonnance, tout du moins au début.
Donc, si nous voulons éradiquer l’hépatite C, cela doit être le groupe ciblé pour le traitement.
Dans la communauté dans laquelle nous travaillons, il n’y a pas de taxi, il n’y a pas Uber, il n’y a pas Lyft. Souvent, les gens n’ont même pas accès à une voiture personnelle. Il s’agit donc d’un obstacle majeur à ce qu’ils se présentent à plusieurs rendez-vous, surtout juste pour recevoir un diagnostic, ce qui est actuellement la norme de soins. Plusieurs rendez-vous pour recevoir un diagnostic avant même de commencer le traitement.
Souvent, la technologie, et la technologie utilisée dans les laboratoires en particulier, n’est pas facilement accessible dans certaines de nos régions rurales. Les tests doivent donc être envoyés, ce qui entraîne des résultats qui ne reviennent pas avant des jours voire des semaines à la fois.
L’une des façons dont nous avons amélioré l’accès au traitement contre l’hépatite C était d’utiliser le test de dépistage de l’ARN au plus proche des patients dans notre essai clinique. Nous avons constaté que la plupart des programmes sur lesquels nous avons modélisé le nôtre, en Australie et en Europe, utilisaient des tests de dépistage de l’ARN au plus proche des patients. Cela a permis de réaliser des tests le jour même, de poser un diagnostic le jour même et de recevoir les premières doses de médicaments le jour même.
Il est essentiel de réduire le nombre de fois où vous devez voir les patients en personne à la clinique, c’est pourquoi ces technologies ont joué un rôle déterminant pour nous aider à réussir à traiter le plus grand nombre de personnes et à les amener à une charge virale indétectable, afin qu’elles ne transmettent plus le virus.
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